Les insectes et les araignées

Vanessa cardui, la belle-dame appelée aussi vanesse des chardons, est une grande migratrice depuis ses quartiers d’hiver du sud vers le nord. En Amérique, elle a un comportement similaire à celui du monarque, danaus plexippus plexippus et  migre du Mexique au Canada, soit 8 000 km aller-retour. Mais, tout monarque qu’il est, il est battu. En effet, chez nous, la belle-dame migre de la savane tropicale africaine à la Scandinavie, soit 16 000 km aller-retour.

Comment bien préparer le printemps pour les insectes au jardin ?

Après l'hiver où les insectes ont hiverné dans leur coin, vous pouvez préparer le printemps pour les accueillir et les abriter. Coin en friche, nichoirs, insectodrome. Suivez les conseils de l'OPIE.

Le grillon domestique, acheta domestica, est un orthoptère ensifère thermophile, commensal de l’homme et opportuniste.

Généralités

Les orthoptères constituent un ordre d’insectes caractérisé par des ailes et des élytres rigides alignés sur le dos et des pattes postérieures puissantes adaptées au saut. Ils se divisent en deux sous-ordres :

Les ensifères : grillons et sauterelles

Les caelifères: criquets

Les guêpes appartiennent à l’ordre des  hyménoptères qui comprend abeilles, bourdons, frelons et fourmis. Cet ordre est

déterminé par la possession de  2 paires d’ailes membraneuses (hymen = membrane) couplées en vol. Les guêpes se distinguent entre autres des abeilles par leur « taille de guêpe » séparant le thorax de  l’abdomen. Ce dernier est souvent jaune cerclé de noir.

Le frelon asiatique est arrivé dans le Sud-Ouest en 2004 dans un lot de poteries et, progressant de 80km par an, en 2014

dans le Val d’Oise. Son implantation est spectaculaire : 900 nids répertoriés dans le Val d’Oise en 2017, 4 000 en 2018.

Cet insecte est frugivore, mais, sa larve carnivore. Pour la nourrir, il s’attaque aux autres insectes ; en particulier aux hyménoptères. Il reste en vol stationnaire face aux ruches pour attaquer les abeilles rentrant à la ruche. Les abeilles stressées n'osent plus sortir, ce qui engendre un affaiblissement de la ruche qui n’a pu produire assez de miel pour l'hiver.