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Les insectes et les araignées

La guêpe mal aimée mais utile


Les guêpes appartiennent à l’ordre des  hyménoptères qui comprend abeilles, bourdons, frelons et fourmis. Cet ordre est

déterminé par la possession de  2 paires d’ailes membraneuses (hymen = membrane) couplées en vol. Les guêpes se distinguent entre autres des abeilles par leur « taille de guêpe » séparant le thorax de  l’abdomen. Ce dernier est souvent jaune cerclé de noir.

Une minorité d’espèces sociales vivent en colonie dans un nid structuré avec une reine fertile et des ouvrières stériles. Sur 3 000 espèces en France, seules une vingtaine  sont sociales. Les plus communes sont la guêpe commune, vespula vulgaris et la guêpe germanique, vespula germanica.

Les autres espèces de guêpes, solitaires, sont moins visibles car moins proches de l’homme comme la guêpe des bois,  dolichovespula sylvestris, et les polistes, peu agressives, mais à la piqure très douloureuse.

La colonie et le nid en bois mort mâché sont annuels. Les nids de forme, de taille et de localisation variables  peuvent contenir de quelques dizaines (polistes) à plusieurs milliers, selon l'espèce.

Utilité

Les guêpes font partie des insectes mal aimés. On n’en perçoit pas l’utilité. Or elles constituent un maillon très utile de la chaine alimentaire. Leurs larves sont carnivores. Pour les alimenter, les guêpes sociales chassent pucerons, mouches, chenilles et apprécient les restes de nourriture carnée. Redoutables prédatrices,  elles sont un régulateur primordial des populations d’insectes, un nid peut consommer jusqu’à 80 000 proies par jour.

Quant aux guêpes solitaires, elles sont parasitaires et pondent leurs œufs dans d’autres insectes dont se nourrit la larve. C’est pourquoi leur utilisation en lutte biologique contre les insectes ravageurs se développe aujourd’hui.

Les guêpes adultes elles-mêmes sont floricoles et sont attirées par ce qui est sucré.  Elles contribuent ainsi à la pollinisation dans leur quête de nectar pour leur propre alimentation. Mais, dépourvues de poils pour disperser le pollen, elles ont un rôle mineur par rapport à d’autres pollinisateurs.

Danger

En fait, seules 2 ou 3 espèces de guêpes sociales proches de l’homme s’invitent à notre table, nous importunent et peuvent devenir agressives : vespula vulgaris et vespula germanica. Les espèces nidifiant au sol, sous terre, peuvent être dangereuses en cas de réaction collective de défense.

C’est collectivement  lors de la défense des larves du nid, individuellement  par simple piqure à la gorge ou par effet allergène de leur venin, qu’elles sont le plus dangereuses.

Comment limiter leurs nuisances à table? Surtout ne pas chercher à les attirer dans un sirop sucré pour les noyer. On peut plutôt leur donner un os à ronger un peu à distance, tels que des restes carnés.

Notre comportement induira le leur, restons calme et indifférent à l’approche de guêpes.