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Sciences participatives

Sciences participatives


Les sciences participatives sont en plein essor. Plus de 50 000 personnes ont participé à un programme de collectes de données en 2017, soit 2,5 fois plus qu’il y a 6 ans. IASEF contribue à plusieurs démarches, en particulier les inventaires des plates-formes régionale CETTIA et associative Faune-France.

En France, le premier programme d’observation participative a été le « Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) » en 1989. Préalablement, plusieurs années s’écoulaient entre la collecte d’une observation sur le terrain et son utilisation par les scientifiques pour la conservation de la nature. Depuis les évolutions technologiques, ont permis une saisie des données en direct et un référencement instantané des taxons(1) observés.

« VisioNature » a été le premier logiciel initié en 2005 par la LPO et développé en partenariat avec la société suisse Biolovision. Il est maintenant remplacé par « Faune-France » avec déclinaisons régionales et son application pour Smartphone « Naturalist ».

Depuis sous l’égide du Musée National d’Histoire Naturelle, d’autres programmes ont vu le jour, comme Vigie-Nature. Flore ou faune, ont maintenant une multitude d’applications de saisie des observations sur le terrain. L’OPIE réalise plusieurs enquêtes sur les butineurs avec le programme  « SPIPOLL » ou l’enquête Lucarne.

Les régions aussi créent leur site de science participative comme le programme « CETTIA ». en Ile de France.

D’autres démarches participatives peuvent porter sur le recensement des habitats, tel « si les mares m’étaient comptées », inventaire des mares d’Ile-de-France géré par la Société Nationale de Protection de la Nature. IASEF en a été le principal contributeur départemental. https://www.snpn.mares-idf.fr/

Tous ces outils permettent à la fois de collecter des données pour suivre l’évolution de la biodiversité, fournir un nombre élevé de données que les scientifiques ne pourraient pas obtenir autrement pour leurs études, participer à la protection de la biodiversité. Quelle que soit leur origine, toutes ces données remontent au Museum National d’Histoire Naturelle, via l’INPN (inventaire national du patrimoine naturel) où elles sont compilées, puis sont transmises au niveau de l’Union Européenne.

Ces données naturalistes sont mises à disposition des aménageurs pour une meilleure prise en compte de la biodiversité lors de projets d’infrastructure ou d’urbanisation.

(1)Taxons : Les taxons sont des catégories de la classification biologique, telles que l'espèce, le genre, la famille, l'ordre, la classe ou l'embranchement.