Continuités écologiques ou bio-corridors
Le territoire de la France est de plus en plus morcelé par les infrastructures (routes, réseaux ferrés …). Ces barrières, ne permettent plus à la faune et la flore de circuler librement. Les ilots de biodiversité de retrouve isolés.
Pour palier cela, en 2007 lors du Grenelle de l’Environnement, il a été décider de mettre en œuvre la trame verte et bleue. Suivant le Ministère de la Transition écologique et solidaire, ces continuités écologiques se définissent comme suit :
La trame verte et bleue (TVB) est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… et assurer ainsi leur cycle de vie. La trame verte et bleue porte l’ambition d’inscrire la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, contribuant à l’amélioration du cadre de vie et à l’attractivité résidentielle et touristique. https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/trame-verte-et-bleue
Ces trames visent à relier entre eux des « ilots » de biodiversité, qu’elle soit « extraordinaire » ou « ordinaire », pour essayer d’en enrayer la perte. Cela peut être des haies, des berges de cours d’eau, des prairies, des ouvrages au-dessus des routes (passage à faune) ou sous les routes (crapauduc) qui relient des espaces boisés, des zones humides ou des prairies.
La prise de conscience a été lente mais les bio corridors sont aujourd’hui actés au niveau des projets routiers.
Dans notre département plusieurs ouvrages ont été réalisés avec la construction du passage à faune au-dessus de l’A16, la rénovation de celui du carrefour du Tremble, le passage souterrain qui mène à l’ile des Aubins et les crapauducs de Maffliers et Presles. (lien vers article)